
Misty
Aussi loin que je me souvienne, je dessinais. Je trouvais là un moyen de m’exprimer autrement que par les mots.
D’ailleurs, mes parents me demandaient de faire des croquis sur demande quand un de leurs clients en avait besoin.
En commençant par des outils de base : crayon mine et crayons de couleurs, ces outils étaient vite limitatifs.
J’ai commencé à peindre vers l’âge de 13 ans. Je m’étais créé un petit atelier au fin fond de la cave. Inutile de préciser que j’y passais mon temps libre. A l’époque c’était très abstrait comme genre. M’isoler à l’atelier et transcrire mes émotions sur une toile, m’a permis d’échapper à l’ennui mortel qu’était le monde ordinaire.
A l’époque, la connaissance des outils était encore très limitée, mais le but étant la pleine expression de soi. > Lire la suite
Ce n’est qu’à partir de mes études supérieures en Arts appliquées et en Communication visuelle que j’ai pris conscience de la large palette d’outils disponible pour s’exprimer. Quel bonheur ! Comme une impression que le monde s’offrait à moi.
Touche à tout, limite casse cou.
En passant de l’aquarelle à l’encre de chine, du fusain aux pastels. En faisant des expérimentations à partir de l’eau, mélangée à l’huile jusqu’aux substances inflammables que sont les diluants, les dissolvants. Il y avait de quoi avoir peur ! Mais ces expériences ont permis d’acquérir le savoir faire nécessaire pour obtenir un effet précis.
N’ayant pas de «parcours» artistique bien précis, mais ayant toujours baigné et vécu dans et à travers les arts, ceci est donc ma première exposition.
La décision d’exposer m’a pris du temps. Si certains écrivent dans un journal intime, moi je peins sur des toiles. Il y a toujours un temps pour tout.
Une façon de penser limite marginale, un curriculum n’est donc pas vital.